Le frère aîné du Dr Sneha Ann Philip, Ashwin Kochiyil Philip, croit qu’elle est perdue et non morte.

Je vivais dans le nord de la Virginie à l’époque (le 11 septembre) et j’avais une vue sur le Pentagone depuis chez moi. Un ami m’a appelé pour me parler de ce qui se passait à New York. J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu une explosion au Pentagone. Avec mon frère, ma sœur et son mari qui vivaient tous près du World Trade Center, je voulais m’assurer qu’ils allaient bien. À ce moment-là, je n’avais aucune idée de l’ampleur de l’événement qui se passait. Ni mes parents.

Je suis sorti du téléphone avec ma mère sans aucun soupçon de problème avec mes frères et sœurs. Quand j’ai vu les tours tomber à la télévision, je suis entré dans un état difficile à expliquer.

Rétrospectivement, c’était de l’incrédulité. Cela s’est transformé en toutes les choses qu’on nous a enseignées pendant la guerre froide. J’avais peur que les Etats-Unis soient attaqués partout et j’ai regardé le ciel et la télévision pour n’importe quel signe de notre réponse militaire.

Sneha étant médecin et vivant à deux rues du WTC, il y avait beaucoup de scénarios possibles qui me traversaient l’esprit et qui ont entraîné la perte de sa vie. Bien sûr, j’espérais qu’aucun de ces scénarios ne se réaliserait.

(Quand nous ne pouvions pas la trouver après le 11 septembre), je considérais cela comme un coque galaxy s3 mini personnalisable problème qui pouvait être résolu.Quand je suis rentrée à New York après le 11 septembre, ma mère est venue me voir et m’a dit en Malayalam: ‘Ma fille est parti, ma fille est partie. »Ma réponse, qui venait du cœur, était:« Maman, ne t’inquiète pas, nous la retrouverons.

Résoudre des problèmes est ce que je fais. Il ne me vint pas à l’esprit que cela ne pouvait pas être résolu, il me fallut de nombreuses années pour dire: «Sneha est partie». Jusqu’à aujourd’hui, je la qualifie de «perdue» et non de «morte». / 11.

Quand nous étions jeunes, je l’appelais chechi, le terme pour une grande sœur, même si elle était plus jeune (à 13 mois). Quand nous avons déménagé aux États-Unis, Sneha et moi étions les seules personnes de notre âge que nous connaissions et qui pouvaient nous comprendre, puisque nous ne parlions pas anglais, je peux honnêtement dire qu’elle était la seule personne qui me comprenait et vice versa. premières années de nos vies.

Aussi loin que je me souvienne, Sneha voulait être médecin, tout comme notre père. Elle avait tellement de talent dans tant d’autres choses. Elle avait le sens et l’éthique d’un créateur.

Je me sentais extrêmement traumatisée, tout comme le reste de ma famille et mes amis, lorsque son nom a été retiré de la liste des morts à Ground Zero. N’était-ce pas suffisant que les fonctionnaires ne l’aident pas à découvrir ce qui lui est arrivé parce qu’ils ont dit qu’il était supposé qu’elle est morte dans le 11/9 Puis ils se sont retournés et ont dit qu’il n’y avait aucune preuve qu’elle était là et ont retiré son nom de la liste. L’acte final de la réintégrer sur la liste officielle pourrait ne pas sembler beaucoup à beaucoup, mais c’était la suppression qui était si blessante coq ue pas le manque d’inclusion.

L’argent (la compensation que la famille de Sneha n’a pas obtenue) ne l’aurait pas ramenée, mais c’est une parodie que nous avons dû souffrir tellement au-delà de la perte dévastatrice et pourtant nous étions les seuls à ne pas l’avoir fait. recevoir une compensation. Le fonds a été fermé au moment où nous avons reçu le certificat de décès officiel indiquant qu’elle est morte au WTC le 11 septembre. Quelque chose pourrait encore arriver. On ne sait jamais.

Sneha nous manque dans nos vies. Des vacances, des anniversaires, du temps avec mon neveu Nikhil, qu’elle n’a jamais rencontré. Elle aurait été une grande tante et mère. Chacun de nous dans la famille doit consciemment faire un effort pour vivre au-delà de la tristesse causée par son absence, mais (le 10ème anniversaire du 11 septembre) est un jour historique et nous l’embrasserons comme tel. Ron nous rejoindra aussi.

La tragédie nous a rapprochés et nous a donné une vision très différente de la vie. Nous avons appris à apprécier les choses de la vie qui auraient pu être tenues pour acquises.

Ashwin Philip est co-fondateur et directeur de la technologie, Paradise Is Mine LLC

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Pour Kevin Philip, sa sœur aînée est une énorme partie de ce qu’il est aujourd’hui.

Je vivais au 88 Greenwich Street, à deux rues au sud des tours. J’avais un appartement mitoyen face aux tours. Mon réveil m’a réveillé en même temps que le premier avion a heurté la première tour. Je me suis réveillé et suis sorti sur ma terrasse et j’ai réalisé que le premier bâtiment était en feu. J’ai allumé CNN; à ce moment-là même les journalistes n’étaient pas sûrs de savoir si c’était un avion ou non. Peu de temps après, ils l’ont identifié comme un avion.

Je suis retourné sur la terrasse, regardant le chaos de ma terrasse. Puis le deuxième avion a littéralement passé au-dessus de mon bâtiment, au-dessus de ma tête, dans la deuxième tour. C’était le spectacle le plus dévastateur que j’aie jamais connu.

J’étais effrayé et confus, mais je ne pouvais détacher mes yeux de ce qui se passait avant moi. Comme le bâtiment a brûlé plus loin, mon cœur a commencé à couler plus loin. Puis j’ai vu la première personne sauter du bâtiment; il était difficile au début de distinguer si c’était des débris ou une personne. Quand j’ai réalisé que c’était une personne réelle, mon estomac a commencé à tourner et j’ai vomi.

Je me souviens de larmes qui tombaient de mes yeux. Puis je suis devenu complètement froid, regardant fixement la destruction, paralysé par la confusion, la peur et la tristesse. Puis il y a eu une explosion que j’ai entendue et le bâtiment a commencé à s’effondrer sous mes yeux. J’étais une statue qui la regardait tomber, me demandant comment cela pouvait se passer.

Puis le nuage pyroclastique a commencé à dévaler Washington Street vers Rector Street. Je pense qu’à cent pieds de moi, j’ai couru de ma terrasse dans mon appartement. L’impact des débris de nuage est venu derrière moi et m’a jeté à l’étage.

Je n’oublierai jamais le son.

J’étais couvert de smog noir, et pendant un moment je ne savais pas où j’étais. Je toussai sans cesse et rampai hors de mon appartement.

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Les alarmes d’incendie s’éteignaient et les gens de mon immeuble couraient en pleurant. Juste le chaos. Je me suis assis contre le mur. Puis j’ai pris l’ascenseur 11 étages dans le hall.

Ils nous ont évacués au sous-sol où ils avaient installé des ordinateurs. J’ai utilisé l’ordinateur pour envoyer un message instantané à ma mère, pour lui dire que j’allais bien. Le sous-sol était rempli de gens hystériques. Il n’y avait pas de télévision là-bas. Après 30 minutes, je me suis faufilé hors du sous-sol dans la cage d’escalier et j’ai accessoires samsung j3 2016 remonté 11 étages jusqu’à mon appartement.

Il y avait de la suie, des papiers, des choses de l’immeuble partout dans mon appartement. Je suis sorti sur ma terrasse pour voir où se dressaient autrefois les tours. Les deux étaient tombés. Je me souviens avoir regardé dans le centre du premier bâtiment qui était tombé, sa forme en pagaille formait ce ‘V’ et le soleil a forcé la lumière dans le vide de ce ‘V’, à travers la fumée un site qui s’imprime pour toujours .

Peut-être était-ce une lumière qui formait un pont pour les âmes innocentes déchues qui étaient mortes ce jour-là. Mes yeux étaient trempés, ma gorge était sèche, l’odeur d’un monde brûlant autour de moi. Ce fut un moment de la douleur et de la perte les plus absolues que j’ai jamais ressenties dans ma vie.

J’ai regardé dans le ciel et j’ai demandé à Dieu pourquoi je devais voir cette lumière et ressentir cette douleur. J’ai réalisé que le monde avait changé pour toujours. À ce stade, j’étais couvert de suie et de saleté, ma peau était grise et desséchée..